Les systèmes de gouvernance pour la GIRE nécessitent des approches intégrées des aspects sociaux, économiques et environnementaux, ainsi que des modalités appropriées pour la participation des parties prenantes.
Dans ce contexte, la participation efficace des différents acteurs à la gestion des ressources en eau a été définie comme l’un des principes de la gestion durable de l’eau.
Ce concept promeut l' »équité sociale », qui est l’un des thèmes fondamentaux de la GIRE. Il vise à mettre en contact les acteurs concernés afin de discuter et de générer des solutions équitables et durables aux problèmes de l’eau et de promouvoir un processus de prise de décision « ascendant ».
En effet, l’engagement des parties prenantes et les approches participatives de la diplomatie de l’eau sont de plus en plus utilisés pour développer la confiance, le consensus, la communication et stimuler le processus de réforme de l’eau.
Cela est particulièrement important pour relever les défis futurs en matière d’eau et améliorer la sécurité de l’eau. L’efficacité de l’engagement des parties prenantes dans la gestion des ressources en eau dépend d’un certain nombre de facteurs, notamment la méthode employée, le caractère inclusif du processus d’engagement, les connaissances locales et le temps disponible pour le développement du dialogue entre les parties prenantes.
Le SMART IWRM Medjerda a prévu trois processus d’engagement qui se sont déroulés à trois échelles géographiques et de gouvernance différentes (locale, régionale et nationale).
Le point commun entre les différentes catégories est la concertation tout au long du processus de mise en place des activités du projet afin qu’elles l’adoptent avec une pleine conviction. Cela permettra la poursuite des études après la fin du projet et facilitera l’intégration des résultats du projet dans les stratégies de gestion des eaux souterraines dans la région d’étude.